Pour Clashman Corp, deux mots d’ordre prévalent :
contenu et crédibilité
Sans un contenu original, riche, intéressant et pertinent, vous n’irez pas loin. Sans crédibilité, sincérité et audace, vous n’aurez pas d’impact. Apporter un contenu et être crédible, c’est la certitude de rompre avec la communication gratuite, la vacuité et la seule posture. C’est plus risqué, c’est plus engageant mais tellement plus efficace et durable…
Alors osez ! Osez investir des terrains vierges, osez prendre des positions, osez rompre avec les consensus mous, osez assumer des désaccords…
Les clashs (ou saines confrontations) peuvent être évités mais sont parfois nécessaires, sains et salvateurs. Ils permettent de transcender les blocages, inspirent le respect et fondent la crédibilité. La communication est une histoire de convictions ! C’est ainsi que se livrent et se gagnent les batailles d’image et d’opinion.
Clashman Corp, c’est une offre de conseil stratégique que nous souhaitons originale, osée, transgressive, tranchante mais toujours fondée et pertinente.
Clashman Corp, c’est un positionnement affirmé, une posture engagée, une volonté affichée d’assumer et d’expliquer la complexité des enjeux auxquels les organisations sont aujourd’hui confrontées.
Dans un monde où la posture compte souvent plus que le fond, où la rapidité l’emporte sur la réflexion, où la désintermédiation permet à n’importe qui de s’ériger en émetteur de pseudo-informations et où la mise en scène du débat public conduit à un relativisme mortifère selon lequel toutes les opinions se valent, nous entendons rompre avec ce cercle infernal dans lequel il est pourtant si facile et confortable de se lover.
Car le cirque médiatique et le jeu des acteurs génèrent une propension à simplifier à l’extrême des sujets souvent complexes. On aime désigner, stigmatiser et jeter l’opprobre sur les « méchants » : industrie pharma, OGM, nucléaire, syndicats, armement, nouvelle économie, chimie, industrie lourde… Et si ce n’était pas aussi simple ? Et si ces secteurs pouvaient non seulement être compatibles avec l’intérêt général mais de surcroît produire de l’intérêt général ? Nous souhaitons devenir leur avocat, les conseiller dans leurs prises de parole, trouver des angles nouveaux, les aider à entrer en relation avec l’ensemble de leurs parties-prenantes, leur permettre de faire bouger des lignes, orchestrer l’émergence médiatique et institutionnelle de leurs dirigeants…
Accepter la difficulté, assumer la complexité, renouer avec le temps long, faire preuve d’audace et de courage intellectuel constituent les principes qui fondent notre approche.
Nos principes pour une communication responsable, sincère, assumée et impactante :
Les entreprises doivent investir le champ de la communication corporate.
On reste surpris par la disproportion, notamment dans la pharma, des moyens accordés au marketing et au market access par rapport à la communication corporate. On a souvent opposé la communication marketing fondée sur la publicité et l’image à la communication institutionnelle fondée sur les relations publiques et l’influence. A notre sens, il convient de réunir ces deux dimensions et de les transcender au sein d’une communication corporate dont le but, plus large, est de manager l’image et la réputation des entreprises en déployant des stratégies d’opinion. Et ce d’autant plus que, autant la communication business (par exemple dans la pharma) est extrêmement réglementée, autant la communication corporate ne l’est absolument pas. Il y a dans ce champ des marges de manœuvre et de liberté absolument considérables. Y’a plus qu’à…
Il est fondamental de s’inscrire dans une perspective de long terme.
La pression des marchés financiers et le turn-over des dirigeants sont de plus en plus problématiques. En poste pour 2 à 3 ans, ils focalisent leurs actions sur le court terme : vendre des boites (de médicaments). Pourquoi leur en vouloir car c’est ce sur quoi ils seront évalués avant de prendre un autre poste ailleurs. C’est oublier que ce court-termisme peut se révéler délétère. Ne pas s’interroger sur les conditions à réunir pour continuer à exercer son activité sur le long terme en se focalisant sur le business immédiat, c’est prendre le risque de scier la branche sur laquelle on est assis : après moi le déluge…
Les entreprises doivent s’engager et assumer le débat public, sans avoir peur de s’exprimer et de cliver.
La communication lénifiante des entreprises, les belles plaquettes et les beaux discours sur les parties-prenantes, plus personne n’y croit. Si une entreprise ou son dirigeant veut avoir de l’impact, ils doivent s’en donner les moyens. Nous restons persuadés que l’on écoute et que l’on respecte davantage une entreprise ou un dirigeant qui prend des positions tranchées, voire clivantes, qu’une entreprise qui se contente d’énoncer des banalités. La relation avec les journalistes est dans ce domaine capitale. Il faut arrêter de les bullshiter avec de la langue de bois. Au contraire, on doit être réactif, ne pas fuir les questions ou les sujets qui fâchent, être transparent, accepter le dialogue et assumer les désaccords. Vous n’imaginez pas les effets positifs d’une telle posture. Dans certaines entreprises, on ne communique pas : on assène du « statement ». Au lieu d’accepter le dialogue et l’interaction, avec certes toutes les incertitudes que cela comporte, on se contente de balancer un statement pondu par le global. C’est plus balisé, c’est plus confortable, mais c’est mortifère…
Les entreprises ne doivent pas laisser leurs opposants détenir le monopole de la parole légitime.
C’est particulièrement vrai pour les entreprises qui opèrent sur des secteurs dont l’image est challengée : industrie pharma, nucléaire, OGM, chimie… A force d’être attaquées, ces entreprises ont pris peur, se sont bunkérisées et ne sont plus audibles. Elles ont perdu la guerre faute d’avoir livré les batailles. Elles doivent au contraire assumer le conflit et introduire de la complexité là où leurs opposants simplifient les débats à l’extrême. Elles doivent arrêter de se justifier et reprendre l’initiative en prouvant non seulement que leur activité est compatible avec l’intérêt général mais en revendiquant de surcroit que leur activité produit de l’intérêt général. Par exemple, la pharma doit arrêter de s’excuser de gagner de l’argent mais au contraire revendiquer que son modèle économique est fondé sur l’innovation et que le fait de gagner de l’argent est une condition indispensable pour investir en R&D et produire de l’intérêt général. Dans une démocratie d’opinion, il faut parler à l’opinion dans son ensemble. Le vieil adage « vivons heureux vivons cachés » n’a plus de sens.
Les entreprises doivent introduire de la diversité dans leurs organisations.
Halte au clonage, à l’endogamie, aux profils lisses et trop souvent semblables… L’endogamie conduit trop souvent à l’attrition intellectuelle. Au lieu de percevoir l’altérité comme une menace, les entreprises doivent l’envisager comme une source d’enrichissement. Engager un militant politique, un activiste, une personne qui a travaillé dans un secteur totalement différent, c’est la garantie d’avoir du sang neuf, de nouvelles idées, de nouveaux modes d’action, une sensibilité particulière qui permet une appréhension différente de l’environnement de l’entreprise. Osez !
Il faut renouer avec la dimension stratégique de la communication interne, informer, former et mobiliser les collaborateurs de l’entreprise.
Les entreprises ont parfois tendance à infantiliser leurs collaborateurs, à les ménager ou à leur présenter des faits de façon non objective. En ce qui nous concerne, nous avons l’intime conviction que les collaborateurs doivent être davantage informés et responsabilisés. Ils sont prêts à comprendre, y compris les mauvaises nouvelles. Ils ne croient souvent plus ce que leur transmet leur management. Cette crise de confiance est catastrophique. Il faut au contraire les éduquer, partager les enjeux, être transparent et leur faire confiance. C’est indispensable non seulement pour préserver leur fidélité, leur motivation, mais aussi pour en faire des ambassadeurs qui vont porter et démultiplier les messages de l’entreprise. Si l’on considère par exemple que les Visiteurs Médicaux doivent se focaliser strictement sur la promotion de leurs médicaments et non sur des sujets de long terme impactant les conditions d’exercice de leur métier (le prix des médicaments ou la transparence des liens d’intérêt par exemple), alors le risque, à terme, c’est qu’ils ne puissent même plus exercer leur métier. Et là, il sera trop tard…
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